le centriole

le centriole
le centriole

jeudi 14 février 2013

illustration d'un projet educatif

Illustration réalisée pour le laboratoire de Tomer Avidor-Reiss à l'université de Toledo (USA) pour expliquer les concepts développés dans leur nouveau programme éducatif.

mercredi 14 novembre 2012

mon logo

Après avoir fait un logo pour le labo, je voulais me créer mon propre logo. Comment se résumer sur un seul petit dessin.... Pas facile!
J'ai dessiné une molécule d'ADN (en bleu) pour représenter la biologie et une souris informatique (en orange) pour faire référence à l'infographie et l'animation par ordinateur. Le logo se compose de 2 lettres S et B, pour la Bio S'anime ou pour Stéphanie Blachon. Pour finir, l'association de 2 couleurs complémentaires: le bleu et le orange attire l’œil (petit truc de publicitaire :) ).

lundi 29 octobre 2012

un logo pour le labo

Comme cadeau de départ, j'ai réalisé un logo pour le labo. L'intitulé du laboratoire est "Génétique Moléculaire des Rythmes Circadiens" ou GMRC. J'ai donc voulu créer un sigle comprenant ces initiales mais qui également résumerait les activités du laboratoire. Dans ce laboratoire on étudie l'horloge biologique qui contrôle les rythmes circadiens. Notre modèle d'étude est la Drosophile ou mouche du vinaigre. Le contrôle de cette horloge se situe dans les neurones du cerveau central appelés neurones d'horloge. L'horloge interne permet d'adapter les rythmes biologiques aux cycles jour-nuit de l'environnement. et voilà le résultat...

jeudi 12 janvier 2012

comment fonctionne un moniteur de comportement?

Au laboratoire nous étudions les rythmes circadiens chez la Drosophile. Pour évaluer leur perception des rythmes jour-nuit, nous devons mesurer leur périodes d'activité. Pour cela nous utilisons des moniteurs de comportement dans lesquels nous pouvons enregistrer l'activité de 32 mouches différentes simultanément. Chaque mouche est placée dans un tout petit tube en verre contenant du milieu nutritif à une extrémité et bouché par un coton à l'autre bout. Un signal photoélectrique traverse le tube et est réceptionné de l'autre coté. Chaque fois que la mouche passe devant le signal et interrompt le faisceau, son activité est enregistrée dans l'ordinateur. A la fin de l'expérience l'ordinateur nous rapporte les données enregistrées sous la forme d'un actogramme par exemple, où chaque barre représente un déplacement de la mouche en fonction du temps et de l'éclairage. 

mercredi 21 septembre 2011

La photolyase et le cryptochrome


De retour en France, je travaille maintenant sur l'horloge circadienne, où comment perçoit-on les rythmes jour-nuit? Plus précisément, j'étudie une protéine "le cryptochrome" et son rôle dans le fonctionnement de l'horloge circadienne chez la Drosophile. Le cryptochrome est une protéine sensible à la lumière, capable de capter des photons pour modifier son activité. Son rôle principal est de remettre tous les jours l'horloge à l'heure. Dés que la lumière s'allume la protéine cryptochrome s'active et entraîne la dégradation d'une autre protéine clef de l'horloge : Timeless (TIM). Comment cela marche? Le cryptochrome fait partie d'une famille de protéines qui comprend les photolyases. Les photolyases sont des protéines capable de capter des photons de la lumière et qui s'en servent pour réparer des dommages sur l'ADN. Ici on voit en trois dimensions la structure d'une photolyase obtenue à partir de sa cristallisation. On distingue un domaine N-terminal et un domaine C-terminal. La photolyase a reconnu une lésion sur l'ADN (double hélice en bas) et s'y est accrochée grâce aux acides aminés en rose (CPD). Les acides aminés en jaune interagissent avec le MTHF qui est un cofacteur qui permet à la protéine de fonctionner. La photolyase interagit également avec une petite molécule: le FAD (au centre en vert) grâce aux résidus en vert. Une réaction chimique complexe se produit grâce aux photons de la lumière et un échange d'électron avec le FAD, qui aboutit à la réparation de la lésion sur l'ADN. Le cryptochrome a conservé ces domaines d'interaction avec le FAD. On suppose que l'action du cryptochrome en réponse à la lumière fait intervenir des mécanismes similaires à ceux observés pour la photolyase. Cependant beaucoup de choses restent encore à découvrir concernant le cryptochrome. 

Le centriole


C'est un film réalisé en 3D cette fois, qui montre le centriole au sein d'une cellule. Au même titre que le réticulum endoplasmique (en orange), le golgi (en vert) ou les mitochondries (en rose), le centrosome est un petit organelle de la cellule. C'est le centrosome qui organise les microtubules. Les microtubules (en jaune) constituent une sorte de réseau dans la cellule sur lequel on peut s'arrimer pour se déplacer. Mais ce sont surtout eux qui vont "tirer" les chromosomes, lors de la division cellulaire, dans chaque cellules filles. En fait, le centrosome est constitué d'un "nuage" amorphe de protéines appelées PCM pour PeriCentriolarMaterial (en rouge). Au centre des PCM se trouve une paire de centrioles constituée d'un centriole mère (mother centriole) et d'un centriole fille (daughter centriole). Les centrioles sont de petits cylindres de 200 nm de long chez la Drosophile (mouche du vinaigre). Ils sont formés de 9 triplets de microtubules (sorte de petit tube, en jaune). Au centre du centriole fille se trouve une autre structure appelée "cartwheel" qui possède également 9 branches. On connait peu de chose sur le centriole et notamment le mécanisme de sa formation reste une énigme à découvrir. C'était l'objet de mon travail lorsque j'étais en post doc à Havard Medical School.